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Dépendances: Le “trop” est-il une fatalité ?

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Dubois Marie-Claude, Dreyssé Caroline, Sorel Julie

15 sept. 2023

Vous êtes accro au sucre ? Vous fumez trop ? Vous buvez trop ? Vous jouez trop aux jeux vidéo ? Vous ne pouvez plus vous passer des réseaux sociaux ou de votre séance de sport quotidienne ? Vous êtes dépendant.e des autres dans vos relations (dépendance affective) ?


Chez Go-Well, nous considérons la personne dans sa globalité, avec son corps, son cerveau, son vécu, son histoire,… et nous vous accompagnons sans jugement et avec bienveillance vers le mieux-être.


Selon le modèle biopsychosocial, les addictions peuvent avoir des origines multiples : un dysfonctionnement biochimique dans le cerveau, un trouble de la personnalité, un stress chronique, une anxiété, un traumatisme, une blessure émotionnelle,…


Dans cet article, nous vous expliquons les mécanismes qui nous poussent vers le "trop", et dans 2 mois, nous vous partagerons des pistes pour prévenir la dépendance, avant de vous proposer un atelier interdisciplinaire d'une après-midi le 2 décembre 2023. Plus d’informations suivront dans la newsletter d’Octobre. #Staytuned


Les causes biochimiques d’une addiction : la dopamine 

 

Il n’y a aucun souci à profiter d’une agréable soirée entre amis autour d’un bon verre de vin ou de vérifier de temps en temps le nombre de « like » en-dessous de vos photos de vacances… et un morceau de chocolat noir dégusté en pleine conscience au goûter est excellent pour le moral ! 

 

Mais si petit à petit le nombre de verres de vin augmente, si c’est toute la tablette de chocolat qui est engloutie, ou si vous ne pouvez plus vous passez de votre smartphone, au point de ne pas pouvoir vous endormir ou d’être irritable avec vos proches, peut-être est-il temps de se demander pourquoi votre cerveau en veut toujours plus, et de prendre des actions pour ne pas tomber dans le « trop ».

 

Un point commun à ces comportements excessifs : La dopamine 





La dopamine est un neurotransmetteur, c’est-à-dire un messager chimique qui transmet de l’information d’un neurone à l’autre. Elle fait notamment partie du circuit de la récompense. Elle est secrétée lorsqu’on satisfait un désir, et elle nous donne de la motivation, de l’entrain, et nous aide à nous concentrer par exemple. Elle est parfois surnommée « la molécule du plaisir ». 

 

Une cigarette ou un verre de vin peuvent provoquer du plaisir, le circuit de la dopamine s’active alors, et nous avons envie de répéter ce comportement régulièrement pour retrouver ce plaisir.


Le souci c’est que, chez certaines personnes, à partir d’une certaine dose de nicotine ou d’alcool par exemple, cela ne fait plus le même effet, l’accoutumance s’installe, le cerveau s’est habitué à la substance ou au comportement en question, et il nous en faut plus pour obtenir le même plaisir, puis de plus en plus… et c’est la porte ouverte à l’addiction: nous avons perdu la liberté de nous abstenir de ce comportement ou de la substance sans souffrir du syndrome de manque.

 

Ce manque se manifeste par des signes psychiques (ex: irritabilité), physiques (ex : augmentation de l’appétit) ou fonctionnels (ex : insomnie), et c’est un autre neurotransmetteur qui est en cause : la sérotonine. 

 

Dans le cadre de l’alcool, d’autres signes physiques peuvent apparaître : tremblements, bouffées de chaleur, augmentation de la pression artérielle  et des pulsations, une augmentation des affects dépressifs, l’alcool étant un puissant dépressogène. 

 

Saviez-vous que le lait maternel contient plus d’acides aminés indispensables pour produire la dopamine le matin que l’après-midi? Et que par l’alimentation, nous pouvons aider notre cerveau à produire cette dopamine qui nous permettra de faire face aux soucis et de modifier nos comportements?

 

Dans 2 mois, je vous donnerai des pistes pour soutenir votre dopamine par l’assiette et la chronobiologie nutritionnelle, que nous aborderons plus en détails lors de l’atelier du 2 Décembre. 

 



Marie-Claude Dubois

Conseillère en Nutrition Raisonnée

0495/25.05.02




Revenir au corps

 

Mettre en mot nos ressentis et émotions pour reconnaître et appréhender nos modes de fonctionnement dans l’addiction est essentiel pour permettre de mettre un pied sur le chemin du changement comportemental. 

 

Pourquoi fumons-nous ? Buvons-nous ? Jouons-nous ? Dans quelle situation, état de mal être ou au contraire d’euphorie ? 

 

Se relier à son corps est essentiel pour mieux se connaître et appréhender ce qui me fait allumer une cigarette, boire un verre, passer du temps sur mon téléphone, ou console de jeux. 

 

Le ZEN en orient est un état où rien ne manque, ouvert à ses 5 sens je suis tout simplement, connecté au vivant. Nous sommes des êtres pensants certes mais avant tout des êtres vivants. Au commencement, nous avons été baignés dans un bain sensoriel et toute notre vie nous recherchons cet état d’ataraxie (tranquillité de l’âme), souvent par le biais de substances extérieures alors que tout est déjà là, en nous, pour peu qu’on y prête attention. 

 

La souffrance telle que l’angoisse et les états qui l’accompagnent, l’inquiétude latente, la peur souterraine,… sont dues à la distance que nous prenons avec notre vraie nature. Ceci n’est pas à comprendre mais à expérimenter.

 

L’expérience ? C’est la découverte du grand calme, que la philosophie hellénistique considérait déjà comme étant : « Le plus grand bien auquel l’homme puisse accéder au cours de sa vie ». 

L’exercice ? C’est principalement la pratique méditative qui prépare les conditions de l’éveil à la paix intérieure.





Certifiée pour enseigner le ZEN, je vous propose par des exercices corporels d’ancrage et/ ou à travers une séance de leibthérapie de re-prendre connaissance avec votre vraie nature, là où règne le grand calme. 

 

La séance individuelle de Leibthérapie (thérapie du corps vivant, du corps que nous sommes) est  une prise en main pour faire l’expérience des ressources du corps : le calme, la paix intérieure. Goûter ainsi une autre manière d’être au monde dans une profonde détente intérieure, ni crispé ni avachi, dans la juste tenue du corps vivant. 

 

Dans le prochain article, je développerai ce qu’est la leibthérapie , le mieux au demeurant est de venir en faire l’expérience lors de l’atelier du 2 décembre.

 



 

Caroline Dreyssé

Infirmière Leibthérapeute

Enseignement du ZEN 

0493/87.21.52



Et si on était dans le « trop » à cause de nos émotions ? 

 

L’EFT (technique de libération des émotions ou Emotional Freedom Technique) aide à traiter des traumatismes, des blessures émotionnelles, des troubles anxieux ou dépressifs, des phobies, des troubles du sommeil, des troubles du comportement et d'autres défis de santé mentale,  en accédant à l'inconscient et en travaillant sur les émotions et les pensées négatives qui sont liées aux addictions

 

Cette approche permet de libérer les souvenirs traumatiques et les blocages émotionnels associés, permettant ainsi aux patients de se libérer de leurs addictions et de trouver des solutions durables.

 

Lors des séances, le thérapeute guide le patient à explorer les souvenirs perturbateurs tout en lui demandant d’effectuer des tapotements corporels. Ces tapotements permettent de libérer les émotions liées à l’événement. 

 

L’EFT peut aider à identifier et à résoudre les expériences traumatiques sous-jacentes qui ont conduit au développement de l’addiction. Souvent, les personnes qui en souffrent utilisent ces substances ou comportements comme moyen d'éviter ou de soulager la douleur émotionnelle. 

 

L’EFT aide à désensibiliser et à retraiter ces émotions négatives, permettant aux patients de développer de nouvelles stratégies d'adaptation et de faire face aux défis de manière plus saine et plus productive. 

 

Cette approche peut également aider à renforcer la confiance en soi, à améliorer l'estime de soi, à renforcer la motivation et à favoriser des changements positifs dans les schémas de pensée et de comportement. 





Il est important de noter que l’EFT ne constitue pas une solution miracle instantanée pour les addictions. 

 

Cependant, l’EFT peut être une partie essentielle et efficace d'un plan de traitement global. 

 

Il est également important de souligner que chaque personne est unique et que les résultats de l’EFT peuvent varier. Certaines personnes peuvent constater des améliorations significatives après quelques séances, tandis que d'autres peuvent nécessiter un traitement plus long et plus intensif. 

 

La durée et le nombre de séances nécessaires dépendront de la nature et de la gravité de l’addiction, ainsi que des besoins individuels de chaque patient. 

 

En fin de compte, l'objectif de l’EFT dans le traitement des addictions est de permettre aux personnes de se libérer de leurs schémas autodestructeurs et d'adopter des comportements plus sains et plus positifs. 

 

Cela comprend la compréhension et la résolution des problèmes sous-jacents, le renforcement des compétences d'adaptation et de résilience, et l'apprentissage de nouvelles façons de faire face aux défis de la vie. 

 

Grâce à cette approche thérapeutique, les personnes ont la possibilité de guérir et de vivre une vie plus heureuse et plus épanouissante.

 

Lors du prochain article, dans 2 mois, je vous donnerai un protocole pour libérer quelques émotions. Lors de l’atelier du 2 décembre, nous aborderons plus en détails ces protocoles.

 



Julie Sorel

Praticienne EFT

0492 / 54.51.59

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