


Dubois Marie-Claude
9 avr. 2025
Je mange mieux gras, pas moins gras !
La Neuro-Nutrition est basée sur 12 besoins essentiels à satisfaire au quotidien pour que le cerveau soit en bonne santé et qu’il fonctionne correctement .
Chaque mois, je vous propose un conseil simple pour prendre soin
de votre santé mentale.
Pour aller plus loin, n’hésitez pas à prendre rendez-vous en ligne ici ou par téléphone : 0495/25.05.02.
Le soleil et les beaux jours arrivent enfin ! Vous êtes peut-être tenté.e de supprimer « les graisses » pour perdre du poids avant l’été ?
Or, le cerveau est composé essentiellement d’eau et de graisse, et « le bon gras » est indispensable à son bon fonctionnement.
En effet, pour que les informations circulent bien d’un neurone à l’autre (autrement dit, pour que les neurotransmetteurs comme la dopamine et la sérotonine, dont nous avons déjà parlé, soient utiles), les membranes de nos cellules doivent être fluides. Et cette fluidité dépend de la présence de molécules composées essentiellement de graisse…
S’il est clair qu’un excès d’acides gras saturés comme ceux qu’on trouve dans les graisses animales, dans l’huile de palme ou la graisse de coco est délétère pour la santé cardiovasculaire et pour la santé mentale, des apports trop faibles en acides gras poly-insaturés de la famille des Oméga-3 sont associés à un dysfonctionnement neuronal, à une augmentation des troubles de l’humeur, à un déclin cognitif précoce, et à plus de dépressions.
Les acides gras Oméga-3 existent sous deux formes dans notre alimentation : les produits végétaux comme l’huile de colza ou l’huile de lin nous apportent des Oméga-3 « à courtes chaînes de Carbone ». Ceux dont notre cerveau a besoin sont « à longues chaînes de Carbone ». Notre foie doit donc allonger les Oméga-3 végétaux pour qu’ils nous soient utiles. Mais son rendement est très faible, et l’efficacité de cette conversion dépend de la présence d’acides gras Oméga-6 que l’on trouve par exemple dans l’huile de tournesol (présente quasiment partout dans l’industrie agroalimentaire). Si notre alimentation apporte beaucoup d’Oméga-6, nous produirons moins d’Oméga-3 à longues chaînes…
Donc, nous pouvons augmenter notre production d’Oméga-3 en diminuant nos apports en Oméga-6.
Et en consommant des produits animaux, où la conversion en Oméga-3 longues chaînes aura déjà été faite. C’est pour cela que l’on recommande 2 à 3 portions de petits poissons gras (sardines, maquereaux, harengs,…) par semaine et des œufs de la filière Oméga-3. Les poules de cette filière sont nourries aux graines de lin, et le jaune sera plus riche en Oméga-3.

Pour faire le point sur vos apports en acides gras Oméga-3 et Oméga-6 et déterminer si vous avez éventuellement besoin de prendre des compléments alimentaires, l’enquête alimentaire du Scientific Institute for Intelligent Nutrition vous est automatiquement envoyée lorsque vous prenez un premier rendez-vous avec moi.
Nous verrons ensemble comment augmenter vos apports en Oméga-3, en priorité par l’assiette. Et si vous devez vraiment prendre des compléments alimentaires, attention, il y a vraiment de tout sur le marché ! Grâce à mon logiciel de consultations, je peux utiliser un filtre « sans additif nocif » pour vérifier que ce que vous prenez n’est pas délétère pour votre intestin, par exemple… Ce serait dommage de perturber la barrière intestinale déjà si fragile en espérant se faire du bien, non ?
Ces conseils généraux ne se substituent en aucun cas à un avis médical. Consultez un professionnel de la santé si nécessaire.
Marie-Claude Dubois, Master en Sciences
Conseillère en Nutrition Raisonnée
RDV en ligne: ici ou par téléphone : 0495/25.05.02
